🌞 En septembre, c’est avec grand plaisir que j’ai mené un jeu de rôle aux archives départementales lors des journées du patrimoine.
Le principe ? Les archives départementales proposent des documents historiques à faire découvrir au public.
Mon objectif ? Rendre cette visite attrayante et accessible à tout le monde.
La spécialité d’Ébullition ? Réaliser des parties d’initiation à partir de 5 ans.
📜 C’est parti ! Le document à faire découvrir concerne les doléances du peuple, qui correspondent aux attentes de la population formulées par écrit auprès de leurs souverains. Je décide de plonger mes petit.es joueurs.euses (6 ans, deux de 8 ans, et leurs parents) dans mon jeu d’Aïe Robot. Ce petit monde incarne donc des robots ménagers dans un univers futuriste. Ils sont soumis à un piratage et se rendent compte qu’ils peuvent faire autre chose de leurs vies que de laver des vitres et faire du café.
🤯 Et là, incroyable, malgré leur jeune âge, mes joueurs.euses ont reconstitué avec leurs mots notre société : « On ne veut plus travailler tous les jours ! Ah, mais attend, comment vont faire les personnes âgées ? (Instauration des congés)
– Et bien il y en a qui n’ont cas venir le matin et d’autres le soir, comme ça la mamie n’est pas toute seule. (Création des heures en poste 3×8)
– Mais moi je ne veux pas me lever si tôt. (Et oui, les 3×8 ce n’est pas terrible)
– On a qu’à écrire des livres pour les former. (Mise en place des formations)
– Et puis on adapte s’ils sont vieux ou jeunes. (Prise en compte du public)
– On veut regarder la télé aussi, avec des émissions spéciales pour les robots ! (Inclure les loisirs)
– Mais peut-être qu’il y a des robots qui veulent quand même travailler (fait historique, les paysans avaient peur de s’ennuyer)
– Et peut-être qu’il y a des robots qui ne veulent plus travailler du tout et faire travailler les humains à leur place ! (et oui, toute forme d’abus prend fin un jour ou l’autre, mais ça, c’est une autre histoire…)
😁 En conclusion, je reste impressionnée par le pouvoir de réflexion induit par le jeu. Nous pouvons faire confiance aux jeunes générations, prenons le temps de les former, de leur insuffler un peu d’optimisme, de croire en eux, de les écouter… Je suis convaincue, et vous ?
* Pour l’anecdote, le plus petit ne voulait pas jouer, car je cite « je pense que c’est éclaté au sol ». Au final, ce fut le premier à choisir son personnage et à proposer des loisirs pour les robots du monde entier. Et Bim !